Vol au départ de Paris
Vol sur une compagnie régulière avec escale, puis continuation vers Xining.
Appelé localement Losar, le Nouvel An Tibétain est certainement le moment le plus important de l’année religieuse du Tibet. Nous avons choisi de vous présenter cette célébration en Amdo, haut-lieu d’une tradition séculaire avec des monastères très célèbres comme Labrang, Kumbum ou Repgong… Rituels et danses masquées s’enchainent dans un délire de couleurs et de sons. Sans oublier la présentation des immenses thangkas que l’on déroule sur le mur d’un temple ou sur le flanc d’une colline… A ces fêtes colorées, de très nombreuses populations tibétaines arrivent en camion, en moto ou à cheval ayant revêtu pour l’occasion leurs plus beaux costumes, peaux de moutons retournées, peaux de léopards, fourrures et brocarts chatoyants… Les femmes notamment se couvrent de coiffures avec bijoux d’ambre, de turquoises et de coraux. Un véritable festival pour les yeux ! Ce programme hors des sentiers battus est complété par une découverte de Chengdu : vieilles rues chinoises, parc aux pandas et opéra du Sichuan !
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Les + Tirawa
Votre voyage
Un séjour orienté nature et culture ponctué d'agréables balades. Être à l’aise dans des escaliers irréguliers et raides facilite la visite des monastères et permet de profiter pleinement des lieux. Séjour se déroulant en hiver, donc froid mais sec. Pas de problèmes liés à l'altitude (altitude maximum 3300 mètres). Quelques longs trajets sont prévus pour relier les étapes.
Itinéraire jour par jour
Vol sur une compagnie régulière avec escale, puis continuation vers Xining.
Arrivée à Xining, capitale de la province du Qinghai. Formalités d'immigration, accueil par votre guide local francophone et transfert à l'hôtel. Selon l'horaire d'arrivée, possible première découverte de la ville.
En cas d'arrivée en soirée, le repas sera pris dans un petit restaurant ou un snack, car les restaurants classiques ferment très tôt.
Après le petit déjeuner, excursion en direction du monastère de Kumbum Jampaling (Ta’er si en chinois). Fondé en 1560, il a été construit sur le lieu de naissance de Tsong Khapa, le « Grand Réformateur », fondateur en 1419 de l'école Gélugpa du bouddhisme tibétain. Le monastère de Kumbum a abrité jusqu’à 5000 moines. L’activité y est toujours intense… Retour en ville et visite du passionnant musée dédié à la culture et à la médecine tibétaine. Ce grand musée présente une exposition de thangkas (peintures religieuses) et de matériel relatif à l’histoire des grandes traditions du bouddhisme tibétain et à la médecine traditionnelle tibétaine. C’est une excellente introduction à notre voyage. A l’étage supérieur on peut notamment admirer une remarquable thangka de 618 m de long ! Elle illustre de façon systématique, détaillée et artistique la plupart des composantes de la culture tibétaine. Le musée est aussi l’occasion de découvrir des textiles et des costumes appartenant aux différentes régions et différentes ethnies du Tibet.
Quittant Xining, notre véhicule prend la route de Repgong (Tongren en chinois). Traversée de très beaux paysages de grès et de calcaire rose ou ocre contrastant avec le vert des pâturages et le bord des rivières. La région de Repgong est particulièrement réputée pour ses écoles de peinture de thangkas qui ornent la plupart des monastères de l’Amdo. L’art de Repgong a été inscrit en 2009 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Les fêtes qui suivent le Nouvel An (une quinzaine de jours environ) enchainent prières et grands rituels, danses masquées et présentation d’immenses thangka pouvant atteindre jusqu’à 30 mètres de base. Nous assistons ainsi à notre premier cham (ensemble de danses religieuses masquées) au monastère supérieur de Senggéshong. Les moines habillés de costumes en brocarts chatoyants, portent des masques impressionnants représentant des personnages du folklore et du panthéon bouddhique. Ils exécutent des danses énergiques et tourbillonnantes au son des tambours, des cymbales et autres instruments traditionnels. C’est un spectacle toujours éblouissant.
La matinée est particulièrement importante : le rituel de ce jour se concentre sur le déroulement de la grande thangka au monastère de Senggéshong. Il est très important pour les Tibétains de venir se prosterner devant cette immense pièce d’étoffe représentant, selon les monastères, l’image du Bouddha, de Guru Rinpoché ou de Tsong Khapa… C’est une façon pour eux d’acquérir des mérites et des bénédictions. La foule est donc très nombreuse et les Amdowa de la région ont revêtu leurs plus beaux costumes. Les femmes, notamment, arborent de superbes coiffures ornées d’ambre, de turquoise et de corail. Après ce rituel coloré, nous découvrons le monastère de Rongbo au sud de la ville. Sa construction date du XIVe siècle, avant d’être agrandi au XVIe siècle par Kelden Rinchen de l’école Gélupa. Le monastère de Rongbo est maintenant un important monastère auquel 35 autres monastères de la région sont reliés. Visite d’un petit musée crée par l’une des meilleures écoles de peinture de thangkas de Repgong. C’est l’occasion de se familiariser avec les techniques, les styles et le sens religieux de cet art.
A 30 km de la ville, les fêtes du Nouvel An se poursuivent pour nous au monastère de Wongjia. Ce lieu est très intéressant car il appartient à la tradition bön (religion tibétaine antérieur au bouddhisme). Il est très rare pour des occidentaux d’assister à des rituelsbön. Découverte de la « Danse du joyau » durant laquelle les moines tournent en faisant de grands cercles dans le sens inverse aux aiguilles d’une montre (conformément aux usages bön et contraires à ceux des bouddhistes). De Wongjia, nous filons vers le village de Changkya pour assister à la danse « des dieux des montagnes ». Les Tibétains, et en particulier ceux de la région de Repgong, ont un lien très fort avec les esprits de la nature, qu’ils ne considèrent pas comme des guides spirituels mais comme des êtres dont ils partagent le territoire et avec lesquels il est important de vivre en harmonie. Ces danses peuvent être très impressionnantes quand l’officiant, oracle ou shaman, entre en transe. Son rôle est de permettre un contact avec le dieu de la montagne permettant ainsi à ce dernier de s’exprimer.
Le matin, notre minibus emprunte une jolie route qui conduit à Labrang (Xiahe en chinois), ville de la province chinoise du Gansu. L’itinéraire traverse de jolis villages de fermiers, des régions boisées de pins et de feuillus, puis de riches pâturages. Là encore, les couleurs alternent entre le vert des forêts et les massifs de couleur ocre et rose… Quelques stops en chemin permettent de profiter du paysage et de faire quelques belles photos… Visite de la maison de Gendün Chöpel (1903-1951), un moine érudit et poète, considéré comme l'un des intellectuels tibétains les plus importants du XXe siècle. Déjeuner dans une famille de nomade et visite du monastère de Tsézhik. Ce dernier appartient également à la tradition bön.
Journée réservée à une découverte de Labrang. C’était l’un des lieux favoris d’Alexandra David-Néel qui y séjourna en 1921. Elle n’y restera cependant que peu de temps car, à l’époque, des combats incessants opposent Tibétains et musulmans. Mais on comprend l’intérêt de la grande voyageuse : le monastère possède un charme tout particulier avec ses imposants bâtiments rouge et or adossés à la montagne où se succèdent forêts et pâturages… Beaucoup de douceur entoure cette région. Labrang Tashikhyil est par ailleurs le plus grand complexe monastique de l’Amdo. Il fut fondé en 1709 par le premier Künlhyen Jamyang Zhépa, considéré comme une émanation de Tsong Khapa, fondateur de l’école Gélugpa. Découverte des temples principaux et dans l’après-midi, balade autour du monastère avec les pèlerins, dans les villages et sur les collines environnantes.
Nous partons ce matin en direction de Taktsang Lhamo (Langmusi en chinois), une petite ville tibétaine avec deux monastères mis en valeur par un bel écrin de montagnes, de forêts et de pâturages. Visite du monastère de Kirti de l’école Gélugpa. Derrière les bâtiments, deux grottes sont d’importants lieux de pèlerinage ; la grotte du Tigre (Taktsang signifie repaire du tigre en tibétain) et la grotte dédiée à Palden Lhamo (divinité féminine, protectrice du Tibet). Selon la légende, Guru Rinpoché, le grand maître indien qui introduisit le bouddhisme au Tibet au VIIIe siècle, aurait séjourné ici, d’où le caractère très sacré du lieu. Mais, à l’origine, les habitants n’osaient pas s’en approcher en raison de la présence de tigres. C’est Kirti Rinpoché, élève de Tsong Khapa, qui en chassa les félins. Depuis, les pèlerins peuvent accéder à ce site unique afin d’y rendre hommage à Guru Rinpoché et à Palden Lhamo. Un peu plus loin, un chemin pénétrant dans un joli petit vallon encaissé débouche sur une prairie au-dessus de laquelle tournoient régulièrement aigles et vautours.
Un passage au monastère de Sertri nous permet d’assister à nouveau au déroulement de la grande thangka. C’est l’occasion de participer à un rituel haut en couleurs et d’admirer la tenue de tous les habitants de la région. Notre itinéraire se poursuit à travers de jolis paysages en direction de Ngawa (Aba en chinois). C’est une belle région, dotée d’une multitude de temples et de monastères appartenant à diverses traditions spirituelles.
Matinée au monastère de Gomang où nous avons la chance d’assister à d’autres danses religieuses, différentes de celles que nous avons vues à Repgong. Gomang est en effet un monastère Gélugpa où la tradition maintient une stricte discipline pour l’étude et les rituels. Les danses se poursuivent par le rituel de destruction de la torma au monastère de Kirti à Ngawa (affilié au monastère de Kirti à Taktsang Lhamo). Ce rituel de destruction de la torma (grande sculpture décorée à base de beurre et de farine d’orge) est un moment fort du Nouvel An tibétain. Les tormas, chargées en effet de tous les maux de l’année précédente (famine, mauvaises récoltes, intempéries, autrefois guerres et combats…), sont jetées dans un grand feu purificateur avec des sifflements et des cris de joie. C’est le symbole d’un nouveau départ, d’une nouvelle année qui commence, ainsi purifiée de toute négativité.
Retour au monastère de Kirti et visite du monastère de Setenling qui appartient à la tradition Jonang du bouddhisme tibétain (cette tradition fut éradiquée du Tibet Central pour des questions de rivalités religieuses et politiques au XVIIe siècle ; elle se réfugia alors en Amdo). Nous allons ensuite rendre visite à une famille dans un joli petit village aux maisons d’architecture caractéristique de la région (maisons en bois avec une cours intérieure entourée de murs de pisé). L'occasion de prendre le thé et de discuter avec les membres de cette famille par l’intermédiaire de votre guide tibétain, afin de faire plus ample connaissance et mieux comprendre leur mode de vie et leur culture. Le soir, vous vous joindrez aux pèlerins pour admirer les sculptures en beurre confectionnées avec beaucoup de délicatesse et de dextérité par les moines du monastère. Le résultat est souvent impressionnant, des Bouddhas, des déités ou de grands maîtres sont représentés avec un foisonnement de détails et des couleurs éclatantes.
Pour terminer ce tour des célébrations du Nouvel An tibétain, nous découvrons au monastère de Ngakzhing comment les bönpos (les pratiquants de la religion bön) célèbrent de leur côté ce moment particulier. Parés de leurs plus beaux vêtements et avec leurs chevaux richement décorés, les familles se rendent au monastère pour une grande cérémonie d’offrandes. Nous assistons aux danses sacrées ainsi qu’à la destruction de la torma (gateaux sacrificiels servant d'offrandes) dans un grand brasier, symbole de l'épuration par le feu des mauvaises actions et moments passés.
Aujourd'hui nous prenons la route vers l'Ouest, en tentant de nous frayer un chemin à travers les gorges et les chaines de montagne formant le nord de l'ancien royaume du Kham. Arrivée à Dujiangyan dans l'après-midi. Découverte ensuite du système d’irrigation de Dujiangyan, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et construit il y a plus de 2 000 ans. Ouvrage colossal, typique de l'antiquité et réalisé avec des techniques basiques, il est l'un des plus anciens système d'ingénierie d'irrigation. Il est encore en usage aujourd’hui.
Nous reprenons notre route vers la mégapole qu'est Chengdu. Découverte du monastère bouddhiste de Wenshu, le Bouddha de la sagesse et de la connaissance, situé en plein coeur d'un quartier historique rénové avec ses jolies boutiques et ses rues piétonnes. En fonction des conditions de circulation, différentes visites (au choix) peuvent être faites, comme la visite du parc de la chaumière du poète Dufu, du musée du brocard et des broderies Shu, ou encore du temple taoïste de la chèvre verte (Qing Yang Gong en chinois). Dans tous les cas, installation à l’hôtel, repos et toilette… avant d’assister à un opéra du Sichuan au théatre Shufengyayun ! Merveilleuse soirée mêlant chant, danse, pantomime et acrobatie. L’opéra du Sichuan est très connu pour le bian lian, (littéralement « changer de visage ») qui consiste à changer de masque si rapidement que le public a l’impression d’assister à un tour de magie.
Aujourd'hui, nous partons visiter le centre de recherche et d'élevage des pandas géants. Cet animal est une véritable icône en Chine et plus particulièrement ici, à Chengdu. L'habitat naturel du panda géant se situe en effet sur les contreforts du Tibet, à quelques heures de voiture de la capitale du Sichuan. Il faut arriver tôt le matin afin d'éviter la foule des visiteurs chinois et faire une jolie balade au cœur du site couvert de bambous. Retour vers Chengdu et en fonction du temps disponible, d'autres visites sont possibles aux alentours ou à l'intérieur de la ville, telles les rues Kwanzhai, deux anciennes rues restaurées à l’architecture des dynasties Ming et Qing. Magnifique Happy End de ce séjour au Tibet Oriental. En fin d’après-midi, retour à l’hôtel pour une dernière douche, (nous gardons 1 chambre pour 4 personnes) et un dîner léger avant de rejoindre l’aéroport pour embarquer sur le vol retour vers la France.
Selon l’horaire du vol de retour, il est possible de passer une seconde nuit à Chengdu avec vol tôt le lendemain matin et arrivée en soirée à Paris.
Les avis de nos voyageurs sur ce voyage
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83.3% de satisfaction client
Réponse de Tirawa
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Réponse de Tirawa
Bonjour, nous vous remercions de votre retour et nous sommes ravis que cette grande traversée du Tibet vous ait plu. Aussi, nous prenons note de votre retenue concernant le guide, dont la maîtrise du français a été limitée en raison des restrictions liées à la Covid. Néanmoins, nous attachons une grande importance à la qualité de nos guides et nous poursuivrons nos efforts pour améliorer leurs compétences linguistiques afin d'assurer votre entière satisfaction. Merci de votre confiance. Bien à vous, l’équipe Tirawa.
Réponse de Tirawa
Bonjour, nous sommes ravis que ce voyage en terres tibétaines vous ait plu. Aussi, nous avons bien pris note de vos commentaires. Ce voyage est effectivement une découverte essentiellement culturelle, ponctuée de quelques balades. Au Tibet, randonner peut s'avérer rapidement difficile avec des altitudes élevées et des dénivelés parfois significatifs. Bien à vous, l'équipe Tirawa.
Satisfaction client de 83.3%
Nouvel An Tibétain, Tibet
Voyage très intéressant, la chance de pouvoir assister aux différents festivals , de très belles images en tête... quelques petits bémols au niveau logistique.
Nouvel An Tibétain, Tibet
Superbe voyage avec une logistique de 1er plan . Immersion totale dans le bouddhisme tibétain lors des festivals ou nous pouvions partager la ferveur des familles tibétaines. Chance de pouvoir assister à divers festivals de différentes branches du bouddhisme et d avoir réponses à nos questions le soir lors des "apéro" par Robert Dompnier;
Nouvel An Tibétain, Tibet
Les fêtes du nouvel an dans les monastères ont été magnifiques. Cependant, nous avons eu l'impression de ne pas avoir obtenu ce que l'on nous avait vendu comme voyage (guide local très incompétent et non francophone, aucun contact avec la population comme annoncé en dehors des fêtes). On attend toujours des explications sur certains rituels que l'on nous avait pourtant promises pendant le voyage. Pour un voyage à ce prix, c'est décevant. D'autre part, j'ai été très choquée de la manière que l'on nous a imposée pour les pourboires (interrogation publique du pourcentage donné à chaque accompagnant ! chauffeur, guide local et "suiveur" qui, lui, n'était pas prévu). Dans les nombreux voyages que l'on a fait, jamais nous n'avons procédé ainsi et il me semble que chacun donne ce qu'il estime sans avoir besoin d'un "juge". Françoise A.
Nouvel An Tibétain, Tibet
Voyage intéressant en dépit d’une période très froide
Nouvel An Tibétain, Tibet
Programme exceptionnel ,assez bonne logistique , la culture et les conférences de Robert étant un "plus" évident, bonne ambiance du groupe.
Nouvel An Tibétain, Tibet
C'est un voyage qui sort de l'ordinaire et qui comble les photographes et surtout les cinéastes. Nous en avons encore plein les yeux.
Nouvel An Tibétain