Tikal est la splendeur maya du Guatemala. Au-delà de la beauté des pyramides dressant leurs escaliers vertigineux au-dessus de la canopée, le charme de Tikal réside dans son gigantisme et dans sa situation, au cœur d’une jungle intacte et protégée, où la faune est bien présente. Historiquement, l’occupation de Tikal remonte à 700 ans avant JC mais la ville s’est principalement développée durant l’époque classique, de (250 à 900 ans après JC). Elle connut une histoire mouvementée, dominant la région du Petén avant de passer sous l’emprise de la cité de Caracol (Bélize) pour finalement renaître à la fin du VIIe siècle. A son apogée, au IXe siècle, Tikal comptait 100 000 habitants et 4000 édifices répartis sur 30 km2. Comme toutes les cités mayas, elle déclina mystérieusement au début du Xe siècle. Tôt le matin, alors que les bancs de brume ne sont pas encore disloqués, nous démarrons la visite de Tikal à pied, à l’écoute des rumeurs de la forêt, reliant une place à un temple, une pyramide à une acropole. Nous parcourons les principaux sites de Tikal : l’Acropole centrale, dédale de cours, temples et palais des anciens nobles de Tikal ; la grande place, encadrée par les temples du Grand Jaguar et le temple des Masques ou temple 2 (possibilité de grimper au sommet). Sur son bord Nord, visite du site de l’Acropole nord où les archéologues ont découvert qu’une centaine d’édifices avaient été construits les uns sur les autres au fil du temps ; le temple 3, émouvant, car seule la partie sommitale est dégagée de la forêt. En suivant l’ancienne chaussée Maya Tozzer, nous atteignons le temple 4, plus haut édifice de Tikal avec ses 65 m de haut. Un escalier permet de rejoindre la terrasse sommitale. Au sommet du temple 5 (escalier très raide), la vue s’ouvre sur l’immensité verte du Péten. Au sud-ouest de la place centrale, découverte du Monde Perdu qui rassemble une multitude d’édifices et de temples datant d’époques très différentes. Dans l’après-midi, nous partons pour la ville de Rio Dulce. La route traverse une région de vastes pâturages dédiés à l’élevage bovin avant de sinuer à travers un massif calcaire pour finalement atteindre Rio Dulce, construite à l’extrémité est du lac Izabal.