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Des voyages élaborés
sur le terrain
Alternant petites randonnées, moments de contemplation et sites insoupçonnées, ce voyage associe la découverte des berges et des îles du Mékong à celle des éminences et hauts plateaux. De la vallée du moyen Mékong au plateau des Boloven, du Ratanakiri à la plaine du lac Tonlé Sap, de la montagne sacrée de Vat Phou aux temples d’Angkor, voici un parcours riche et varié révélant des paysages étonnants, des peuples multiples marqués par l’histoire de ces terres du Mékong, trait d’union de leurs destinées.
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Les + Tirawa
Votre voyage
Un voyage accessible à tous. Quelques balades faciles, de 2h en moyenne.
Itinéraire jour par jour
Arrivée à Paksé. Accueil à l’aéroport par votre guide francophone et transfert à l’hôtel. Située à l’extrême sud du pays, Paksé fut construite sous le protectorat français. Aujourd’hui, c’est une ville alanguie sur les bords du Mékong. Première nuit au Laos.
Il est possible que l'arrivée se fasse soit dans la ville thaïlandaise d'Ubon Ratchatani et dans ce cas, transfert d'1h30 pour rejoindre la ville de Pakse, soit à Siem Reap et dans ce cas, vous aurez un vol intérieur entre Siem Reap et Paksé, réservé par notre équipe locale.
Le Laos est traversé par la chaîne annamitique et des hauts plateaux tel le Boloven, couvert de forêts essartées et sillonné de cours d’eau. Excursion à la journée dans cette région pleine de charme. Premier arrêt au site de Tad Fane, animé par le bruit fracassant des plus hautes chutes d’eau du pays : deux cascades jumelles creusent un cirque rocheux large et profond entouré de forêt. Les sites les moins accessibles sont aussi les mieux préservés alors que s’étendent par ailleurs les terres cultivées où les Français ont apporté le café. Une heure de balade en compagnie d’un planteur offre une découverte stimulante du mode de développement de la graine et du processus de torréfaction, qui fait du café des Boloven un breuvage renommé. Aujourd’hui encore, le plateau reste le territoire des ethnies Laven, mais aussi Ngê, Alak, Katu… Ces montagnards ont leur propre économie et c’est dans les villages situés à l'ouest du plateau que nous découvrons leurs us et coutumes. Retour sur les rives du Mékong et balade en liberté dans la charmante petite ville de Champassak pour conclure cette journée.
Au petit matin, une douce lumière caresse le Lingaparvata et vient éclairer le plus précieux sanctuaire shivaïte du pays khmer, Vat Phou, immense composition qui s’étend sur le versant est de la demeure de Shiva. De longues allées entrecoupées de volées d’escaliers donnent au visiteur l’air recueilli du pèlerin qui, le regard régulièrement tourné vers la vallée, mesure son mérite. Nous quittons ce site remarquable du patrimoine mondial pour nous aventurer sur les sentiers qui longent le Mékong. Nous faufilant entre les gerbes de bambous qui ornent la rive droite du fleuve, nous débusquons des monastères plus secrets, tel Muang Kang. Un embarcadère succinct permet d’emprunter le bateau qui assure la traversée. Sur la rive opposée, nous accédons aux potagers du modeste village de Um Muong. En fin d'après-midi, sur l'île de Don Deng, nous sommes attendus par les villageois et leurs esprits protecteurs, pour une cérémonie du Baci… Installation pour la nuit chez l'habitant.
Nous dormons chez l'habitant dans une grande pièce commune. Nous fournissons une natte, un petit matelas, draps et couvertures. Le repas du soir est préparé par le restaurant local.
Nous commençons la journée par la cérémonie du "Tak Bat", l'offrande aux moines, avant de quitter l'île pour rejoindre la rive Est du Mékong. Découverte du village de Nong Beung, réputé pour ses sculpteurs sur bois. Après un déjeuner dans un restaurant local, embarquement pour la descente du Mékong. Dans la partie sud du pays, le fleuve s’épanche et se scinde ; ses bras innombrables et son cours tranquille préservent les îles et la vie limpide des paysans pêcheurs qui donnent une image simple et revigorante du bonheur. Traversée des 4000 îles et premier arrêt sur l'île méconnue de Don Som. Balade et rencontre sur place avant de poursuivre vers l’île Don Khone.
Il faut compter 2h de navigation pour rejoindre l'île de Don Khone.
L’île de Khone est unhavre de paix. Chemins et pistes permettent de parcourir ce monde enchanteur, de découvrir cette terre de douceur. On se plaît à suivre, à vélo ou à pied, le tracé d’une ancienne voie ferrée jalonnée de rizières, de forêt et d’une petite locomotive française qui devait acheminer les marchandises nécessaires à l’économie du protectorat français. À la pointe sud de l’île, on est surpris par les dimensions de l’embarcadère et par la largeur du fleuve. Agréable balade vers les chutes de Li Phi puis celles de Khone Pasoy. Départ de Khone pour repartir vers les hauts plateaux. Entrée au Cambodge, changement de guide et d'équipe locale et piste pour le Ratanakiri. 70000 montagnards vivent au Ratanakiri. Banlung, capitale de la province, est au cœur du pays Tampuon, l’ethnie majoritaire. Installation pour 2 nuits à l'hôtel.
Il y a 30 mn de navigation
Nous consacrons cette journée à la découverte du fleuve Sé San qui traverse les hauts plateaux avant de se jeter dans le Mékong. Des pirogues remontent le cours du fleuve qui serpente dans ces terres de forêts, jalonné de villages cachés derrière un rideau de bambous. L’ethnie Kachak s’est installée là, dans un village dispersé dans une forêt claire. Derrière, s’étend une rizière immense, insoupçonnée, parsemée de maisons paysannes, de troupeaux de buffles et de greniers à riz. Une longue marche permet d’en faire le tour et de percer le secret, foyer après foyer, de la survie de l’une des plus petites communautés du Ratanakiri. Les Kachak ont gardé un lien mystique avec la terre qui les nourrit, des montagnes sacrées couvertes de forêts intouchables aux terres cultivées où règne en maître le génie du riz… Leurs tombes, disposées le long du fleuve, témoignent de l’emprise du monde des esprits, et renvoient aux cimetières des Tampuon. Leurs rites funéraires animent jours et nuits des funérailles marquées par le sacrifice du buffle, des saouleries et des danses endiablées… Cette immersion dans le monde des Kachak est un moment fort du séjour. Retour pour la nuit à Banlung.
Il y a 1h à 1h30 de navigation sur le fleuve Se San.
Ce matin, nous découvrons le projet de préservation Airavata, un camp d’éléphants « nouvelle génération », où les animaux sont traités le mieux possible par les cornacs, permettant une rencontre dans les meilleures conditions avec ces mastodontes. Cette expérience sera l'occasion d'une interaction unique avec les derniers éléphants domestiques cambodgiens. Puis, nous nous baladons sur les bords du lac volcanique Yeak Laom, parfaitement circulaire et ombragé de beaux arbres. Baignade possible dans ce lieu apprécié des locaux. Après avoir déjeuné dans un restaurant local, nous prenons la route de Stung Treng, petite ville fluviale située au nord-est du pays, au confluent du Mékong et de la rivière Xékong. Ces allez-retours entre vallées et hauts plateaux, peuples riverains du Mékong et montagnards, offrent des contrastes saisissants. Au bout de quelques heures de piste le Mékong présente à nouveau sa robe argentée. A Stung Treng, son marché typique envahit la rue et présente souvent à même le sol, sur des nattes colorées, herbes, aromates, fruits, légumes, poissons, gibier... Se fondre dans la foule et observer la vie du marché est un vrai bonheur. Nous nous installons pour la nuit dans un beau lodge au bord du fleuve. Balade et détente en fin de journée au bord du Mékong.
Poursuite plein sud, sur la rive gauche du Mékong, jusqu’à la ville de Kratié. Après quelques pas sur les quais et un trajet en canot, nous posons le pied sur Koh Trong, île plantée de riz, de vergers et de potagers. Ici c’est à pied, à vélo ou en mototaxi que l’on découvre les villages typiques et leur ambiance bucolique. Un chemin fait le tour de ce petit paradis tropical : village des vietnamiens au sud, pêcheurs approvisionnant la ville de Kratié, pagode khmère de Kbal Koh au nord... S’arrêter dans ses hameaux est un vrai retour aux sources. Chaque maison a son jardin. Ses cultures maraîchères, ses arbres fruitiers et son morceau de rizière génèrent une activité et des rencontres enrichissantes toute l’année. Par ailleurs, le Mékong découvre à la saison sèche des plages désertes qui procurent des moments de détente inoubliables…
Au sud de Kratié, la rive est du Mékong est parsemée de petits villages marqués par de gigantesques séchoirs à tabac et des mosquées de fortune. La communauté Cham, ancienne maîtresse des territoires du Vietnam, a remonté le fleuve pour s’implanter dans la province qui porte son nom. Les Khmers occupent les abords de la route principale qui mène à sa capitale, Kompong Cham ; leurs maisons sur piliers emprisonnées dans les bois d’aréquiers ont un charme irrésistible. Dans ces terres fertiles, les Français ont apporté l’hévéa en 1921 pour les besoins de l’usine Michelin. La visite de la plantation et de l’usine de Chub révèle toute la chaîne de production et de traitement du latex. À Kampong Cham, nous traversons le Mékong pour entrer dans la grande plaine du Cambodge, centrée sur le lac Tonlé Sap, tapissée de rizières, constellée de maisons sur pilotis et de lieux de culte. Nous découvrons ainsi le village de Thnaot Chum Pi (ou celui de Kuha Nokor), avec sa pagode et les demeures des premiers dieux indiens adoptés par les souverains de la péninsule… Arrivée à Kampong Thom en fin de journée.
La ville de Kampong Thom est située au centre du Cambodge, non loin du lac Tonlé Sap que la route de Siem Reap contourne à l’Est. On suit ainsi le tracé d’une ancienne voie royale qui menait à la cité d’Angkor, autrefois jalonnée de gîtes d’étape, d’hôpitaux, de monastères et autres sanctuaires. Les arches impressionnantes du pont de Kompong Kdei font partie de ces prestigieux vestiges. Les bâtisseurs khmers ont peut-être trouvé leurs descendants au village sur pilotis de Kompong Phluk. Leurs maisons haut perchées s’élèvent à environ 10 m au-dessus du sol afin de mettre les pêcheurs à l’abri des crues phénoménales du Tonlé Sap. À la saison des pluies, sous la pression du Mékong, le plus grand lac de l’Asie du Sud-Est rentre profondément dans les terres, immergeant le site que l’on découvre en barque de juillet à décembre, à pied de janvier à juin. Quel que soit le moment de l’année, traverser ce décor de bout du monde et découvrir son écosystème exceptionnel est une expérience mémorable. Un brin de navigation permet de regagner la route de Siem Reap où nous profitons d’un hôtel agréable en fin de journée.
Il y a 1h à 1h30 de navigation sur le lac Tonlé Sap.
Angkor, glorieuse capitale des rois khmers entre le IXe et le XVe siècle occupait une situation stratégique entre le Tonlé Sap, corne d’abondance du pays, et le Phnom Kulen, château d’eau de la ville. Une piste grimpe cet arc montagneux jusqu’au plateau des sources et mène au lit sculpté d’une « rivière aux mille lingas » du nom du phallus de Shiva, symbole de son pouvoir procréateur. Ainsi, cette eau sacrée, canalisée dans la plaine, emplissait les réservoirs de la cité… Une balade dans la forêt révèle le caractère éminemment religieux de cette Mecque du peuple khmer : bassin de l’éléphant, occupé par des animaux pétrifiés, pagode de Prek Kral cantonnée de maisons de retraitants, pyramide d’Aram Rong Chen, temple-montagne du premier roi d’Angkor… Si nous le souhaitons, nous pouvons descendre à pied la montagne sacrée pour gagner le village de Tbeng et ses paysages de carte postale avec ses palmeraies, ses immenses rizières et cette charmante maison paysanne qui nous accueille pour la soirée et une nuit bien méritée.
Cette entrée dans le monde indianisé suit le parcours des rois khmers, des rives du Mékong à la rive nord du Tonlé Sap, du Lingaparvata de Vat Phu au Phnom Kulen ; un long cheminement qui trouve son accomplissement à Angkor, dans ses monuments incontournables. Banteay Srei, le plus petit d’entre eux mais le plus charmant, est un véritable bijou, ciselé dans une pierre de grès rose. Les meilleurs ouvriers et artisans ont réalisé ce chef-d’œuvre fondé par le maître spirituel du roi, un brahmane dont l’érudition vantée dans les inscriptions a probablement inspiré l’iconographie et les nombreuses scènes historiées qui parent linteaux et tympans... Une route pittoresque, jalonnée de hameaux où les paysans initient les passants à la fabrication du sucre de palme, conduit à Angkor. Angkor Vat, le plus grand, le plus célèbre, est aussi le plus fréquenté de ces monuments. Un parcours bien étudié permet de le visiter dans une certaine tranquillité et d’apprécier ses longues galeries ornées de personnages fabuleux et de danseuses célestes, les Apsaras dont on découvre les danses envoûtantes en cours de soirée.
Nous partons de bon matin pour profiter pleinement de l’atmosphère captivante de Ta Prohm, le temple le plus emblématique du site d’Angkor. Les découvreurs du siècle dernier ont préservé son environnement afin que les générations futures puissent voir le monument dans son état de nature. Les arbres fromagers et les figuiers étrangleurs se disputent ses toitures ; ses galeries et sanctuaires sont emprisonnés dans des racines tentaculaires… La forêt couvre amplement le site d’Angkor Thom, « Grande Cité » de l’empire Khmer à la fin du XIIe siècle, aujourd’hui traversé de pistes et de sentiers que l’on parcourt à vélo ou à pied pour gagner la Place Royale et ses nombreux monuments : le Palais Royal, ses cours boisées et son temple central, le Phimeanakas « Palais aérien », demeure d’une divinité qui ne se montrait qu’au roi ; le Baphuon et son immense bouddha couché, habilement remontés par l’Ecole Française d’Extrême-Orient ; les Terrasses Royales où se présentait la cour ; enfin les tours à visages du Bayon, le temple le plus mystérieux d’Angkor…
Selon l’horaire du vol retour, temps libre ou promenade sur le vieux marché de Siem Reap et visite des petits ateliers d’artisans qui taillent la pierre et sculptent le bois pour leur donner la forme des dieux d’autrefois. Leur rencontre conclut merveilleusement la découverte de ces cultures attachantes. Route vers l’aéroport de Siem Reap et vol retour pour la France.
Les avis de nos voyageurs sur ce voyage
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100% de satisfaction client
Laos, Cambodge - Terres du Mékong
9 / 10
16 jours Départ du 24 novembre 2023
Réponse de Tirawa
Bonjour,
voyager dans ces pays n’est hélas jamais bon marché car tout y est importé (véhicule, carburant…). L'importation de la majorité des produits engendre des prix élevés, en particulier pour les prestations touristiques. Nous espérons que vous conserverez néanmoins de beaux souvenirs de ce pays attachant. Bien à vous, l'équipe Tirawa.
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Réponse de Tirawa
Bonjour, nous sommes ravis que cette grande traversée de l’Indochine vous ait plu à tous points de vue (programme, guide, hébergement, nourriture…). Une belle découverte de ce triptyque ! Concernant le transport, il est vrai que l’ampleur de ce grand voyage avec 3 pays visités (Vietnam, Laos et Cambodge) impose inévitablement des déplacements plus significatifs et un rythme plus dense. Il est aussi intéressant de noter que l’itinéraire prévoit des temps plus longs sur des sites incontournables pour en apprécier toute la splendeur : 3 jours dans la Baie d’Halong, 2 jours à Luang Prabang, 3 jours à Angkor. Nous vous remercions encore d'avoir pris le temps de répondre à notre enquête. A bientôt, l’équipe Tirawa
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