Savoir faire et expertise
Des voyages élaborés
sur le terrain
S’inscrivant dans la tradition des Grandes Traversées et reliant d’un seul trait les 3 cordillères glaciaires de Bolivie - Cordillère Royale, Quimsa Cruz et Apolobamba - ce voyage ravira les trekkeurs les plus aguerris. Grâce à nos récentes reconnaissances, nous avons tricoté un itinéraire logique et exigeant, permettant de passer des pâturages et lagunes colorées de la sauvage Apolobamba aux sentiers se faufilant au pied des monstres de glace de plus de 6000 mètres de la Cordillère Royale. Enfin, au sud, juste avant que les Andes ne laissent place à l’altiplano, la traversée inédite de la Cordillère Quimsa Cruz est tout aussi marquante, que ce soit par ses roches multicolores ou par la rencontre avec les mineurs de montagne. Sans doute le plus beau trek d’Amérique Latine ? A vous de juger…
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Votre voyage
Un itinéraire d’envergure pour trekkeurs confirmés. Au total, 20 jours de marche répartis en 3 treks de 4, 7 et 7 jours plus deux jours d’acclimatation en début de voyage. Traversée de 21 cols, entre 4250 et 5260 m d’altitude, et long séjour en altitude (17 nuits à plus de 4000 m). Il faut être en mesure de répéter des efforts et avoir le « pied montagnard » du fait de la variété des terrains rencontrés.
Itinéraire jour par jour
Arrivée sur l’Altiplano à plus de 4000 m d’altitude ! Notre guide francophone nous accueille à l’aéroport. Un peu « essoufflés », nous prenons la direction de La Paz, capitale la plus haute du monde. Dominée par le géant enneigé Nevado Illimani (6 400 m), située dans un cirque de toute beauté, la ville s’étend sur plus de 600 m de dénivelé. Arrêt pour profiter d’un magnifique point de vue : les quartiers pauvres tapissent les pentes de leurs maisons de briques tandis que le centre colonial et les gratte-ciels occupent le fond de vallée. Installation à l’hôtel dans les quartiers coloniaux au bas de la ville à 3 600 m. Fin de matinée libre pour s’acclimater et se reposer. L’après-midi, nous partons à pied de l’hôtel pour découvrir la ville qui possède un charme à nul autre pareil. Joyeusement animée, mêlant architecture coloniale et gratte-ciels, son emblème pourrait être la cholita, femme aymara à la jupe bouffante colorée et son chapeau melon. Notre découverte démarre dans la calle Sagarnaga, surnommée la rue des Sorcières ! A côté des boutiques d’artisanat, de curieux étals exhibent plantes, remèdes de grand-mère et produits censés attirer la bienveillance des esprits aymara (comme des fœtus de lama desséché). Sur la place San Francisco, nous visitons l’église San Francisco, joyau de l’art baroque. Nous poursuivons en téléphérique, façon originale de parcourir la ville et de profiter d’incomparables panoramas sur la cité et les géants de la Cordillère Royale, Huayna Potosi, Mururata et Illimani. Par la rue Jaen, une artère coloniale parfaitement restaurée, nous gagnons la place Murillo, bordée par le palais présidentiel et le Congrès. Retour à l’hôtel. Dîner libre.
Nous démarrons la journée au mirador K’Illi K’Illi pour profiter d’une magnifique perspective sur la ville et le majestueux Illimani. Puis, descente en véhicule dans la zone sud. En perdant de l’altitude, les quartiers deviennent plus riches, les maisons plus cossues et la population métissée plutôt qu’indienne. Arrivée dans un quartier paisible et place à la marche ! Nous démarrons par une remontée tranquille du canyon de Pedregal. A deux pas de La Paz, quelle surprise d’évoluer dans des gorges et canyons colorés, sculptés de formes étranges par l’érosion. Flèches de pierres et cheminées de fée surgissent de toute part. Arrivée à un col ouvrant sur "El Valle Escondido", le val caché. Poursuite tranquille jusqu'au village situé au pied de la Molaire du Diable, dent de basalte plantée sur la crête. Le paysage est bucolique avec ses champs de blé et de fèves et les vaches paissant tranquillement. Selon la forme du groupe, possibilité de poursuivre par les crêtes avant de descendre sur l’avenue principale des quartiers Sud. Quel contraste ! Retour au centre-ville où nous finissons la journée à travers les étals colorés des marchés, l’occasion de découvrir l’extraordinaire diversité des variétés de pommes de terre. Retour à l'hôtel et dîner libre.
Il faut ajouter 1h30 de marche et un dénivelé négatif supplémentaire de 450 m pour la partie facultative
Départ matinal pour le lac Titicaca. Nous découvrons les premiers paysages de l’Altiplano et de la cordillère enneigée que nous suivons pendant des kilomètres. Passage en bateau du détroit de Tiquina et poursuite vers le majestueux lac Titicaca, véritable mer intérieure (8450 km²) d’un beau bleu saphir. Arrivée à Copacabana, petite bourgade construite entre deux collines, autour d’une baie magnifique. Visite de la cathédrale (qui abrite la vierge noire du lac, sainte patronne de la Bolivie) et du marché indien très coloré. Nous embarquons pour une courte traversée vers la grotte de Lourdes. C'est parti pour une splendide randonnée, à travers les cultures en terrasses, traversant la presqu’île de Yampupata. La vue sur l’immensité du lac et l’île du Soleil est magnifique. Après le village perdu de Zampaya, nous descendons au bord du lac Titicaca pour une courte navigation vers l’île du Soleil. Ici, aucun véhicule ne circule, les déplacements s’effectuent soit en bateau, soit à pied. Un escalier inca nous conduit directement aux ruelles du village construit à cheval sur la crête de Yumani. Le coucher de soleil sur les eaux calmes est toujours un moment agréable.
Il y a 1h30 de bateau entre Copacabana et Lourdes et 30 mn vers l'île du Soleil
Descente au débarcadère de Yumani par un escalier inca ; à mi-pente, nous découvrons la fontaine qui abreuve depuis plus de cinq siècles les habitants du village. Les trois sources symbolisent les lois incas fondamentales, à savoir "tu ne voleras pas, tu ne mentiras pas, tu ne seras pas paresseux". Un saut de puce en bateau et nous sommes sur le site de Pilkokaina, à l’extrême sud de l’île ; visite de cet ancien palais qui accueillait l'Inca Yupanqui lors de ses pèlerinages au Rocher sacré. Poursuite de notre navigation vers l’île de la Lune ; visite du temple des ñustas, les vierges incas, construit en pierre de taille. Traversée du lac jusqu'à Kalaki, sur la rive Est. Au cours de la navigation, panorama splendide sur la Cordillère Royale. Nous retrouvons nos véhicules et c'est parti pour le village de Sorata. La route commence par suivre le bord du lac avant de prendre de l'altitude et longer le versant Ouest de la Cordillère Royale. Arrêts en chemin pour découvrir une partie du trek que nous allons faire dans les jours à venir. La route plonge sur Sorata. A mi-chemin entre l’Amazonie et les hauteurs andines, ce village est lovée dans l’une des plus belles vallées andines et bénéficie d’un climat tropical d’altitude. A 2700 m, l’air est doux, la respiration aisée et la végétation luxuriante. Il est agréable de se balader dans le village avec ses maisons coloniales et rues pavées organisées autour d’une charmante place bordée de palmiers. En levant la tête, on aperçoit les cimes enneigées del’Illampu (6368 m) et de l’Ancohuma (6427 m) vers lesquels nous nous dirigerons à partir de demain. Dîner libre.
La navigation se fait en 2 temps : 1h pour l’île de la Lune et 2h/3h jusqu’à Kalaki
C'est parti pour notre 1er trek. Départ matinal de Sorata en véhicule 4x4. Une piste sinueuse remonte des vallons cultivés pour nous déposer à 3950 m, près de la laguna Chilata. Nous sommes à l’extrême nord de la Cordillère Royale, la plus célèbre de Bolivie. Large de 30 km et longue de 160 km, elle courre en parallèle du lac Titicaca selon un axe nord-ouest / sud-est. Elle regroupe 6 des 13 sommets boliviens dépassant les 6000 m d’altitude. Pendant 4 jours, nous allons explorer les beautés de sa partie septentrionale, la plus sauvage, du fait de son éloignement de La Paz, et offrant des panoramas de toute beauté. Nous entamons notre trek au pied du pic Schulz (5944 m), un satellite de l’Illampu. Traversée d’une brèche, à 4400 m d’altitude, suivie d’une courte descente avant de traverser à niveau au pied du versant occidental des massifs de l’Illampu et de l’Ancohuma. Une raide montée dans les rochers demande de l’attention. La récompense est là lorsqu’on atteint la laguna Glaciar à 5040 m. Pendant le pique-nique, nous avons tout le temps de profiter de la beauté des lieux. Une énorme langue glaciaire se jette dans la lagune, dominée au Nord par le pic principal de l’Illampu (6368 m), monstre de glace, de séracs et de parois verticales tandis qu’au sud l’Ancohuma (6427 m), avec ses reliefs plus arrondis et ses roches orangées, apporte un peu de douceur dans le paysage. Il nous faut bien laisser cet endroit enchanteur. Descente technique, hors sentier, raide, à travers un vaste éboulis. Nous retrouvons les alpages et poursuivons par une traversée à flanc, en montagnes russes, jusqu’à atteindre un replat herbeux à 4300 m d’altitude. Installation du campement dans ce lieu que nous avons surnommé le camp Venado lors de notre reconnaissance du parcours. L’explication est simple, nous avions eu le plaisir de tomber sur une harde de venado, le farouche cervidé andin. Nous vous souhaitons la même chance !
L’ambiance de la journée est plus bucolique qu’alpine, avec de longs passages en balcon. Nous contournons l’entrée d’une vallée avant de partir à flanc, au-dessus de barres rocheuses, jusqu’à gagner une épaule à 4350 m. Dernier coup d’œil sur le massif de l’Illampu. Nous poursuivons par un sentier en balcon longeant de beaux sommets glaciaires jusqu’à un col à 4350 m d’altitude. Descente dans une large vallée où se trouve l’exploitation minière abandonnée de Susana (mines d’argent et d’étain). Vue sur les galeries creusées par les mineurs dans la montagne. Le chemin traverse le ruisseau puis monte sèchement sur un plateau. Nous dépassons le lac Khota Pata puis d’autres petites lagunes en remontant un vallon étroit avant d’atteindre le lieu-dit Lojena (4360 m). Nous installons le camp au-dessus de la vallée de Millipay. En contrebas, on aperçoit les dernières communautés indiennes qui vivent de cultures (papa et oca) et pratiquent l’élevage.
La journée alterne montées et descentes à travers les vastes espaces de l’Altiplano. Un sentier balcon nous permet de traverser une succession de vallons tout en offrant de splendides vues sur le lac Titicaca. Nous arrivons au pied du Nevado Pyramide (5 907 m) et, par une montée douce, gagnons le col Chotan Loma à 4 910 m. Panorama grandiose sur 4 sommets glaciaires : Umajalanta (5 660 m), Kasiri (5 857 m), Calzada (5 650 m) et le Chearoco (6 127 m). La traversée d’un plateau minéral est reposante et permet de s’imprégner des paysages avant d’entamer notre descente vers la laguna San Francisco. Nous installons le camp à l’extrémité de cette magnifique et immense lagune d’une couleur vert laiteux. Une source chaude à proximité permet de se relaxer en fin d’après-midi. A savourer sans modération !
Cette journée est marquée par le passage de 3 cols frôlant les 5000 m d’altitude. Les ingrédients restent identiques : lagunes, sommets glaciaires, pâturages et versant minéral se succèdent. Pourtant, aucune monotonie. Les paysages se renouvèlent sans cesse. L’ambiance est sauvage, l’espace immense, la sensation d’isolement forte, on est bien au cœur de la « wilderness » bolivienne. Mais reprenons dans le détail. Nous commençons par traverser la vallée. Il nous faut louvoyer sur un sol marécageux. Puis le sentier, raide, monte à flanc. Passage en traversée avec l’Ancohuma en toile de fond. Descente dans une vallée où 2lagunes vertes sont posées au pied du Kasiri (5 857 m). Nous évitons par la droite un éperon rocheux pour rentrer dans une nouvelle vallée où nous contournons une immense lagune d’un bleu sombre. Le Kasiri, l’Ancohuma et 2 glaciers posés sur la terre rouge ferment le vallon. Dernière montée sur une terre beige. Du col, la vue sur un ensemble de lagunes et un nouveau sommet dépassant les 6000 m, le Chachacomani (6 074 m). Descente vers la lagune Chojna Quta (4750 m), œil turquoise serti dans le jaune d’or des graminées andines. Nous sommes au pied d’un col séparant le Kasiri du Calzada. Il ne reste plus qu’à dévaler la vallée, dépasser la lagune Ajoyani pour retrouver nos véhicules à la hauteur de la lagune Kacha (4660 m), point final de notre trek. Rencontre avec nos chauffeurs et retour sur La Paz. Installation pour la nuit à l’hôtel. Dîner libre.
Départ matinal car une longue route nous attend et il faut à tout prix avoir traversé le bouillonnant quartier populaire d’El Alto, avant qu’il ne soit paralysé par le trafic et l’activité commerciale incessante. Une fois qu’on le franchit, c’est le désert. Rectiligne, la route file plein sud à travers les solitudes de l’Altiplano. A la hauteur de Patacamaya, les sommets du Sajama (6 542 m), et des volcans jumeaux Parinacota et Pomerape(6 330 m et 6 222 m) se laissent deviner. Déjeuner dans un restaurant local à Konani. Nous quittons la belle route menant à Oruro pour obliquer à l’Est. La terre se plisse de nouveau, c’est le retour dans les Andes. Au passage d’un col, toute la Cordillère Quimsa Cruz se dévoile, l’occasion d’admirer notre terrain de jeu pour les jours à venir. Le goudron laisse place à une piste qui longe le versant Ouest de la Cordillère. Roulante, spectaculaire, elle remonte des vallées, escalade des cols, longe des lagunes, traverse des villages, offre des points de vue sur les sommets glaciaires avant d’atteindre Viloco (4 270 m). Comme dans tous les villages de la Cordillère Quimsa Cruz, la vie du bourg s’organise autour de sa mine d’étain. Une particularité, Viloco est la seule localité de Bolivie à extraire de la cassitérite à facette, un minerai travaillé en joaillerie. Nous commençons notre second trek par une mise en jambes, remontant la vallée qui surplombe le village. Après avoir dépassé une grande exploitation minière puis une lagune, nous établissons notre campement à 4450 m.
Nous nous réveillons au cœur de la Quimsa Cruz, massif glaciaire le plus au Sud de Bolivie. Si de rares grimpeurs-voyageurs s’aventurent au Nord du massif, escaladant ses flèches granitiques, le reste de la chaîne est un lieu où l’exploration n’est pas un vain mot. Pourtant, des sanctuaires pour les offrandes et sacrifices, datant de la culture Tiwanaku (900 à 1200 après JC), ont été retrouvés sur des montagnes dépassant les 5 000 m d’altitude et, à l’époque Inca, des sentiers pavés furent construits afin de faciliter le négoce de produits et minéraux. Il nous faudra 7 jours pour traverser la Quimsa Cruz et achever notre trekking au pied du Cerro Don Luis (5 720 m). La journée commence par une franche montée pour atteindre un chemin en balcon qui remonte la vallée. Sur notre droite, le soleil éclaire les parois granitiques aux chaudes teintes orangées tandis que face à nous s’étire une crête de pointes rocheuses sombres, entrecoupée de deux petits glaciers. Nous arrivons à une patte d’oie ; la branche de droite est fermée par un col glaciaire. Jusque-là envahie de blocs rocheux, la vallée accueille un petit pâturage que nous traversons pour rejoindre, par un chemin en écharpe, un autre vallon. Spectaculaire, le chemin se fait par endroits aérien. Il est parfois dallé et souvent en encorbellement. Nous atteignons le col Salvadora (5 110 m), étroite brèche rocheuse. Il ne nous reste plus qu’à descendre un pierrier assez raide et poursuivre dans la vallée par un chaos rocheux jusqu’à un replat au pied d’une petite cascade. Campement au bord de la rivière, au pied de cette chute d’eau.
Nous sommes sur le versant Est de la Cordillère, soumis aux influence humides de l’Amazonie comme en témoigne une végétation plus abondante et verdoyante. Descente à flanc, contournant un vallon marécageux, jusqu’à un croisement de vallées à 4530 m. Nous obliquons à droite et suivons un ruisseau. Marche facile, le long d’un sentier parfois pavé comme un chemin inca. Nous dépassons une succession de pâturages de forme ovale, occupés par des troupeaux de lamas et vaches. Après avoir dépassé une rivière qui cascade sur les rochers, le chemin se raidit et finit par atteindre le large col Bengala (4990 m). On croit toucher du doigt le glacier du Choquetanga (5520 m). Rapide descente vers notre camp que nous installons sur une prairie à 4840 m d’altitude. Le cadre est enchanteur, entre montagne glaciaire et la belle lagune Chatamarca en contrebas.
Tout le chemin jusqu’à notre prochain col s’offre au regard. Descente vers le lac avant de suivre un étonnant chemin, creusé dans la roche. Une montée nous permet de contourner les falaises qui tombent à pic dans le lac. Nous atteignons la lagune à son extrémité. Nous sommes au pied du col Enrique. Une traversée ascendante, sur un large chemin, rejoint un plateau. Le final est splendide avec un sentier s’appuyant sur des murs de soutènement et dessinant de parfaits zigzags. Le col laisse découvrir une belle lagune turquoise sur l’autre versant. Descente tranquille jusqu’au lac Cotacucho. A partir de là, nous rejoignons la civilisation et notamment l’univers des mineurs. En observant les parois rocheuses, nous découvrons des trous béants, portes d’entrée aux galeries de travail. Ces mines impliquent une pollution certaine, qui vous fera douter de l’origine des surprenantes couleurs des lagunes… dure réalité de ce travail. Ici, la protection de l’environnement n’est pas encore une priorité… il faut essayer de vivre avant tout. Une piste carrossable nous amène au pied du village de Caracoles, près de la Laguna Miguilla. Nous longeons cette belle lagune verte avant de remonter jusqu’au camp Humajalanta (chute d’eau en aymara), près d’un petit lac de barrage.
Pendant des siècles, la couronne espagnole a tiré sa fortune des mines exploitées en Bolivie avec notamment l’argent de Potosi. Nos sociétés développées ont toujours faim de matières premières et c’est cette réalité que nous allons appréhender aujourd’hui. Tout le paradoxe de la Quimsa Cruz est là, oubliée des voyageurs, cette Cordillère est la plus habitée, attirant de nombreuses familles à la recherche du filon rémunérateur ! L’exploitation minière commença en 1899 avec l’arrivée de l’ingénieur Don Oswaldo Quetena et la découverte de l’étain dans la région de Viloco. La mission explora alors différentes montagnes, escaladant crêtes, arêtes, pics rocheux et glaciaires, faisant de ses membres les premiers andinistes de la région. La journée démarre par une montée tranquille en suivant la piste carrossable jusqu’au col Caracoles (4 890 m). De là se découvre une large vallée avec le village de Pacuni (4620 m), de belles lagunes et le massif glaciaire du Don Luis. Nous entamons la descente, passons Pacuni, avec sa statue célébrant les mineurs, et rejoignons un lac en contrebas, à 4520m. Un sentier sur notre droite remonte dans une vallée en direction des montagnes. Une fois dépassé le village de mineurs Santa Rosa, le sentier suit le torrent jusqu’au fond de la vallée. Nous passons l’exploitation de la mine Santa Rosa (4850m) avant d’installer le camp au bord d’une lagune nichée au pied du glacier Don Luis à 4970m d’altitude.
De nouveau en altitude, loin des hommes, nous retrouvons une belle ambiance de haute montagne. La chaîne traversée hier nous protège des courants humides de l’Amazonie. La vallée est aride, les pentes minérales. Chargées de minerais, les roches prennent des teintes éclatantes, passant de l’orangé au bordeaux et mettant en valeur les pentes glaciaires du Don Luis. Nous montons au-dessus du camp en direction d’une tour rocheuse caractéristique. A son pied, un plateau fait office de col mal défini à près de 5 200 m. Descente dans un chaos rocheux pour atteindre un grand lac à 5 020 m d’altitude. Une courte remontée permet de changer de vallée. Long passage à flanc, au-dessus d’un plateau couvert de pâturages et occupé par une myriade de lagunes. Le chemin longe la base de montagnes enneigées puis, par un beau sentier en zigzags, nous conduit au village de la mina Poldi. Nous poursuivons notre descente par la piste en direction d’une lagune en contrebas du village, avant de prendre à droite dans un vallon. Campement au bord de la rivière, dans ce vallon verdoyant.
Sans nous en apercevoir, de vallons brumeux en pentes inondées de soleils, de cols rocheux en pâturages verdoyants, nous avons traversé toute la cordillère. Nous nous réveillons ce matin à son extrémité méridionale et l’objectif du jour est de rejoindre son versant Ouest. Au-dessus de nous, les pentes débonnaires du vallon semblent une solution évidente pour gagner l’autre versant. Mais le passage est infranchissable à l’Ouest. Nous empruntons un sentier qui part en traversée, franchit une croupe à 4640 m avant de descendre au fond d’un vallon, près d’une piste carrossable. Montée tranquille, le long d’un large ruisseau. Encaissée en aval, la vallée s’évase tandis qu’on prend de la hauteur. Les troupeaux de lamas et alpacas envahissent les alpages. Nous atteignons la vaste lagune Altarani. Sa couleur bleu cobalt contraste avec les montagnes enneigées qui la dominent. Marche plaisante, au bord du lac, jusqu’à notre camp. On ne se lasse pas du magnifique panorama.
C’est le dernier jour de notre chevauchée fantastique à travers les cordillères boliviennes. La nature semble s’être mise au diapason d’un tel périple pour finir en beauté le voyage. Quels panoramas pour cette ultime journée de trek ! En grimpant une butte rocheuse derrière notre camp, nous apercevons en contrebas la mine Monte Blanco. Au loin, la pointe émoussée du Sajama perce la rectitude de l’Altiplano. Un court passage escarpé, à travers des blocs rocheux, donnent accès à un vaste plateau, couvert d’herbes folles. Nous sommes au bord de la grande lagune Huallatani et le regard est hypnotisé par les trois pics du Don Luis et ses draperies neigeuses. Il nous faut du temps pour dépasser le lac et atteindre un dernier col à 5 260 m d’altitude. Une lagune turquoise, au pied des glaciers, aimante le regard. C’est vers elle que nous nous dirigeons. La descente démarre par une longue traversée pour contourner des barres rocheuses. La suite est ludique, droit dans une pente sablonneuse. Nous retrouvons nos chauffeurs et prenons la route de La Paz. A l’approche de la capitale, le soleil fait rougeoyer les sommets de la Cordillère Royale. Installation à l’hôtel et douche bien méritée. Dîner libre.
Dans un voyage d’une telle envergure, il est essentiel d’avoir des moments de repos. Aussi, le rythme des 2 jours à venir sera tranquille, nous permettant de nous reposer tout en approchant l'Apolobamba, la dernière cordillère glaciaire de Bolivie qu'il nous reste à explorer. Ce matin, nous retournons dans le charmant bourg de Sorata. Arrivée en fin de matinée. Notre équipe organise un savoureux barbecue pour le déjeuner avant une après-midi libre ! Chacun vaque à ses occupations comme il l’entend, l’important étant de bien se reposer avant de poursuivre le voyage. C'est l’occasion de reprendre des forces, faire un peu de lessive ou flâner dans le village. Dîner libre (qu’il est conseillé de prendre dans l'un des restaurants bordant la place d’Armes).
C'est parti pour rejoindre notre dernière cordillère, celle d’Apolobamba, la plus sauvage et isolée, aux confins de la Bolivie et du Pérou. Après avoir longé le bord du lac Titicaca, nous quittons le goudron à Escoma. La piste prend alors de l'altitude jusqu’à atteindre un vaste plateau. C’est l’entrée dans un autre monde où le paysage semble se dilater. Lagunes et pâturages sans fin se succèdent, parcourus de troupeaux de lamas. Traversée de rares villages où la vie doit être bien âpre. Après de multiples montées-descentes, la piste plonge vers Charazani. En se rapprochant des Yungas, rebord oriental des Andes, la végétation réapparait. Les flancs des montagnes se parent de vert, des buissons fleuris bordent la piste, quelques arbres poussent ici ou là et nous trouvons même des palmiers sur la place centrale de Charazani ! Il nous faut encore 1h30 pour gagner le village de Kanisaya. Installation pour la nuit dans un gîte de montagne. Nous sommes au pied de la sauvage Cordillère Apolobamba, à pied d’œuvre pour notre ultime traversée. Ce village est un bout du monde, blotti au pied de l’Akamani (5700 m), sommet glaciaire tout au sud du massif.
Jour de grand départ. Nos muletiers se sont levés tôt pour rassembler mules et chevaux et s’affairer au chargement des bagages. Nous partons pour une journée tranquille. Pendant 7 jours, nous allons longer le versant ouest du massif pour finir en apothéose au pied du Chaupi Orco, point culminant de la chaîne à 6044 m. Eloignée et difficile d’accès, la Cordillère Apolobamba garde aujourd’hui encore une grande partie de ses mystères. C’est un privilège rare d’arpenter ses chemins tandis que ses sommets sont autant de promesses d’aventure pour l’alpiniste voyageur. Pour l’heure, nous traversons le paisible village de Kanisaya, marchant en compagnie des villageois qui mènent leurs troupeaux aux pâturages ou partent aux champs arracher une maigre récolte de pomme de terre ou de fèves, à la Pachamama, la terre nourricière. Cette journée est l’occasion de comprendre la vie d’une communauté indienne dans ces terres d’altitude. Par sa position géographique, Kanisaya subit les influences climatiques de l’Amazonie. Sa vallée verdoyante est un excellent pâturage et le quenual, arbre emblématique des Andes qui ne se sent à l’aise qu’à partir de 4 000 m d’altitude, pousse librement. Nous remontons une vallée, envahie par les troupeaux, et traversons plusieurs hameaux à l’architecture typique des Andes. Tandis que les hommes sont dehors, les femmes gardent les enfants tout en tissant sur des métiers traditionnels. Les maisons sont petites, basses avec de rares ouvertures pour se protéger du froid. Une assise en pierre est surmontée de briques d’adobe (un mélange d’argile, d’eau et de paille) et le tout est recouvert d’ichu, la paille andine. Face à nous, une belle succession de sommets glaciaires. Fermé par une barre rocheuse, nous contournons le fond du vallon. Arrivés sur une croupe herbeuse,occupée par les ruines d’un hameau à 4250 m, il ne nous reste plus qu’à dévaler jusqu'aux bords de la lagune Chuchuja pour rejoindre notre campement. Ceux qui le souhaitent peuvent se balader vers un col, sur la crête d'en face, pour admirer de près l’Akamani.
Chaque jour, ce trek sauvage et engagé, parfois hors sentiers, nous fait évoluer entre hauts plateaux désertiques et vallées profondes, au pied de majestueux glaciers abritant de multiples lagunes. Ces chemins peu fréquentés par l’homme sont l’occasion d’observer lamas et alpagas, mais aussi d’autres animaux plus farouches comme les vigognes ou encore les venados, les chevreuils des Andes. Démarrage en douceur avec la traversée d’un plateau herbeux envahi de troupeaux. Une montée vers un col, à 4420 m, est agrémentée d’une jolie vue sur une cascade. Descente dans les pâturages vers une lagune envahie d’herbes à 4320 m. Nous sommes au pied du dernier sommet glaciaire de la chaîne de l’Akamani. Le chemin poursuit vers l’ouest, sur une courbe de niveau, avant d’entamer une descente dans une vallée d’une largeur inconnue dans nos Alpes. Troupeaux et cabanes de bergers sont disséminés dans le paysage. Désormais, les Andes nous protègent des courants humides venus de l’Amazonie. Le paysage se fait minéral, les roches se colorent et l’herbe devient rase. Nous visons la réunion des ruisseaux coulant des sommets pour traverser la rivière à gué à 4220 m. C’est le moment de faire une pause car une longue montée nous attend. Jalonnée de cairns et face à un vaste glacier, la montée se fait par plateaux successifs dans une ambiance toujours plus minérale. Le col est enfin là, brèche rocheuse à 4 930 m. La descente est rapide vers notre camp installé au-dessus de l’immense lagune Kanuhuma. Vue magnifique sur la chaîne de l’Ullakaya (5820m). Depuis notre tente, les sommets offrent un versant raide, crevassé, barré de séracs où aucune voie d’ascension ne semble facile.
Après un dernier regard sur la lagune Kanuhuma, nous poursuivons notre chemin sur un sentier à flanc vers un plateau dominant un vallon marécageux. Nous surplombons un bofedal, zone humide d'altitude formant un pâturage naturel dont raffolent lamas et vigognes. La pluie, la fonte des glaciers et les affleurements de surface de l'eau souterraine alimentent ces zones humides en permanence. Il nous faut trouver le meilleur passage pour gagner l’autre rive sans se mouiller les pieds ! La traversée est ludique ou laborieuse selon l’inspiration de chacun… La vallée traversée est fermée à l’est par un large col glaciaire séparant deux beaux sommets. Nous repartons en altitude vers notre prochain col. La montée est longue, progressive et agréable sur une terre couleur café puis dans des débris de lauze. Chaque pause est l’occasion d’admirer un formidable paysage glaciaire, composé par les massifs de l’Ullakaya et du Condorini. Nous atteignons notre col à 5 110 m, franchissant pour la première fois la barre symbolique des 5 000 m ! Courte descente dans un terrain sablonneux et agréable au milieu de roches mauves. Une traversée à main droite nous dépose au pied d’un nouveau sommet glaciaire dont l’ascension semble débonnaire. Au loin, la vue porte sur le Pérou tout proche. Il ne nous reste plus qu’une longue descente, pour atteindre l’extrémité de la lagune Pujo Pujo. Etroite, longue, avec des rives découpées, une couleur bleu nuit et une île en son centre, cette lagune ne manque pas de charme. Nous dépassons un hameau pour gagner notre camp installé au-dessus du lac.
Pour la première fois depuis le départ, la ligne de crête de la Cordillère Apolobamba s’interrompt pour laisser place à un col dépourvu de glaciers. Une piste le franchit pour gagner son versant oriental. Tournant le dos à la route, nous démarrons la journée par une montée courte et soutenue vers le sommet d’une butte dominant la rive nord du lac à 4950 m. Sans transition, l’enchevêtrement des vallées laisse place à l’Altiplano, vaste surface plane perchée en altitude. Vue sur une myriade de lagunes et des villages dans le lointain. Tout en montagnes russes, le chemin contourne un beau sommet rocheux jusqu’à atteindre le rebord du vallon Cololo à 5 000 m. L’endroit est un véritable mirador sur la Cordillère et la vue, splendide, sur les glaciers Cololo et Huanacuni. Descente au milieu des troupeaux d’alpacas avant d’emprunter un joli canyon rocheux envahi de végétation qui débouche près d’une grande lagune. Courte remontée en direction de ces deux glaciers fermant la vallée. Nous longeons une rivière et plusieurs grands lacs avant d’établir notre camp au troisième à 4 680 m. L’endroit est l’un des plus beaux de la Cordillère et le panorama spectaculaire. Fin de journée tranquille où chacun est libre de se reposer ou d'explorer les environs du camp. Pour ceux qui le souhaitent, possibilité d’atteindre la laguna Glaciar au pied du Cololo à 4 960 m. Le vrai nom de ce sommet étant l’Anta Kjawa, Cololo, le nom donné à la vallée.
Il faut compter 2h30/3h00 de marche aller-retour et un dénivelé supplémentaire de +/- 280 m pour atteindre le pied du Cololo à 4960 m. Depuis le campement, montée tranquille vers le fond de la vallée. Il faut ensuite prendre à droite et remonter une vallée occupée par les bofedals pour atteindre la lagune au pied du glacier du Cololo. Retour au camp par le même chemin.
Difficile de se mettre en route ce matin tellement le paysage est harmonieux et enchanteur dans le vallon de Cololo... Il faut s'imprégner une dernière fois du bleu profond des lagunes, du vert lumineux des pâturages, du blanc étincelant des glaciers et du rose des rochers stratifiés parsemant le vallon. Nous partons pour une nouvelle journée “à saute-moutons” de cols en quebradas, alternant pentes minérales d’altitude et pâturages verdoyants. La cordillère Apolobamba est une étroite chaîne, orientée nord-sud avec des vallées perpendiculaires, en arêtes de poisson sur ses deux versants. Notre sens de progression fait que nous coupons sans cesse de nouvelles vallées. La marche est ainsi stimulante, variée et à chaque col ou nouvelle vallée le paysage qui se présente est unique. Nous démarrons par une traversée ascendante jusqu’à atteindre un mirador sur le Cololo et le Huanacuni. En progressant vers le nord de la chaîne, les sommets gagnent en hauteur et leurs formes deviennent plus élancées. Face à nous, deux belles langues glaciaires, séparées par une pointe rocheuse située en avant-poste, coulent dans le vallon. Nous remontons plein nord une vallée aux pentes régulières, jusqu’à notre col à 5260 m.Très belle vue sur le nord du massif, qui se prolonge au Pérou, avec une multitude de sommets. Le début de la descente est agréable, dans une terre cendrée, avant un passage pénible à travers un chaos de blocs rocheux mal stabilisés. Nous quittons le vallon principal pour gagner un plateau minéral, au pied des sommets glaciaires de Huanacuni. Pique-nique près de 3 lagunes nées du retrait glaciaire. L’après-midi, traversée descendante pour atteindre la lagune Huanacuni nichée au fond de la vallée. Sa couleur varie selon les heures de la journée : sombre le matin, elle prend une teinte verte à mesure que le soleil s’élève dans le ciel. Nouveau camp idyllique sur les rives de la lagune.
Sans conteste, une journée mémorable avec des paysages glaciaires toujours plus spectaculaires au fil des heures. Montée au-dessus de la lagune, jusqu’à un col situé à 5120m d’altitude, les pentes sont régulières et la marche facile, au milieu des troupeaux de lamas et des hardes de vigognes. Chaque arrêt est l’occasion d’un dernier regard sur le massif du Huanacani. Descente jusqu’aux lacs situés près du col Pelechuco (4 850m), second passage possible d’un versant à l’autre du massif et le point final du seul trek connu de la Cordillère, celui de Curva à Pelechuco. Au fil de notre descente, vue saisissante sur le Cerro Presidente, Azucarani et Palomani Grande, un alignement de sommets, orienté exceptionnellement Est/Ouest. Pique-nique au bord du lac avant d’entamer une seconde montée, plein Nord, vers un col situé à 5 230 mètres d’altitude. Après avoir contourné une tour rocheuse, on suit un ruisseau. A l’approche du col, panorama exceptionnel sur le Palomani Grande et surtout l’Azucarani, strié de ice-flutes, qu’on semble toucher du doigt. Une pente plus raide et l’on atteint notre col, mal défini, sur un plateau minéral. Sur l’autre versant, le sommet du Chaupi Orco, point culminant de la Cordillère, commence à apparaître. Le bel ordonnancement géographique de la Cordillère laisse place à un relief tourmenté et un paysage complexe avec des moutonnements rocheux, des lagunes et vallées qui s’entrecroisent en tous sens. Les venados (cerfs andins) affectionnent ces lieux sauvages. Descente de toute beauté vers notre camp. D’abord, belle vue sur la face Ouest du Palomani Grande avec, à ses pieds, une lagune grise. Puis, on aperçoit l’extrémité orientale de la gigantesque lagune Suches, qui délimite la frontière avec le Pérou et abrite une importante mine d’or. Nous atteignons une très belle vallée, sillonnée de ruisseaux. Le lieu est idéal et bucolique pour établir notre ultime campement, dans une large prairie au pied du glacier de Palomani. Nous retrouvons nos chauffeurs qui arrivent de La Paz.
Notre dernière traversée s’achève aux confins de la Bolivie tandis que les sommets de l’Apolobamba continuent leur course au Pérou. Randonnée matinale pour aller tutoyer le plus haut sommet de la Cordillère Apolobamba, le Chaupi Orco, qui culmine à 6 044 m. Le plus compliqué est de trouver le gué juste au-dessus du camp. Nous entrons alors dans une vallée paradisiaque où serpente un ruisseau provenant d’une lagune aux eaux turquoise. Un peu plus haut, il faut surmonter une barre rocheuse pour atteindre un mirador à 4 960 m. Nous dominons un autre lac tout aussi beau, plus grand, le Chucuyo Grande, couleur ardoise. Longue pause pour profiter du panorama et attendre que les premiers rayons du soleil éclairent le paysage. La vue sur l’énorme massif glaciaire qui nous fait face restera pour longtemps gravée dans nos mémoires. Face à nous, le vaste glacier en forme de bouclier est parsemé de dômes neigeux. En son centre trône le majestueux Chaupi Orco. Retour au camp par le même chemin. Cette grande aventure s'achève. Une fois les véhicules chargés, nous prenons la route, direction La Paz. Une piste difficile escalade 2 cols avant de rejoindre la large vallée Pelechuco. La suite est plus aisée. Nous longeons une longue lagune dans laquelle se reflètent les sommets de l’Apolobamba avant de retrouver l’Altiplano. La plaine d’altitude est parsemée de villages ; les troupeaux de lamas, alpacas et hardes de vigognes sont innombrables, protégés par la réserve naturelle d’Ulla Ulla. Le regard est rivé sur l’Apolobamba. En quelques heures nous parcourons le chemin suivi ces derniers jours à pied. Puis, c’est le retour dans les montagnes. Nous atteignons le Sud de la chaîne face à l’Akamani. Au loin, on devine les Yungas avec ses vallées escarpées et encombrées de nuages. A peine quitte-t-on l’Apolobamba que l’Illampu et l’Ancohuma, grands sommets de la Cordillère Royale, apparaissent. Un dernier col marqué par une croix est un arrêt obligé pour faire des offrandes à la Pachamama. Descente dans une vallée cultivée où coule une large rivière jusqu’à rejoindre les rives du lac Titicaca que nous longeons un moment. Arrivée tardive à La Paz. Quel plaisir de retrouver un hôtel. Douche chaude bien méritée avant d’aller dîner en ville pour célébrer la fin d’un voyage hors du commun !
Transfert à l’aéroport en véhicule privé. Envol pour la France.
Selon la compagnie aérienne choisie, il est souvent possible d'avoir une escale longue à Lima. Dans ce cas, aucun service de notre part pour cette escale de jour. Si vous le souhaitez et si la durée d'escale le permet (+9h), nous pouvons vous organiser une demi-journée de visite de la capitale péruvienne. Nous consulter.
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