Savoir faire et expertise
Des voyages élaborés
sur le terrain
Ce pays est à la croisée des chemins entre les civilisations asiatiques et européennes depuis la nuit des temps. Lorsqu’on évoque la Mongolie, les images de steppes vallonnées et verdoyantes à perte de vue parsemées çà et là, de yourtes blanches viennent en tête… C’est vrai, mais un peu réducteur. Non seulement la Mongolie jouit d’un patrimoine naturel varié, on apprécie et on admire aussi les belles valeurs et le mode de vie des nomades. Courageux et accueillants, ils nous donnent sans le savoir, une bonne leçon d’humilité… et c’est sans doute pour cela que les voyageurs apprécient leur voyage en Mongolie.
C’est la capitale du pays. Moderne, elle ne compte pas de quartiers atypiques mais il faut tout de même prendre le temps de la découvrir. Le monastère de Gandantegchilin est le plus ancien construit dans la ville. En plein cœur de celle-ci, il vous offrira une pause sereine dans l’agitation de la capitale. La colline de Zaisan offre un beau panorama sur Oulan Bator en plus d’accueillir un imposant mémorial russe édifié en l’honneur de ses soldats morts au front lors de la WW2. Les 5 temples de l’ensemble monastique du musée de la religion ou Chojing Lama abritent sculptures, statues, tangkas et autres objets d’art bouddhique. De même, le très instructif Musée National d’Histoire vaut vraiment le déplacement.
Nom : MONGOLIE
Langues officielles : mongol
Capitale : Oulan-Bator
Superficie : 1 564 116 km²
Population : 3 millions
Monnaie : Tugrik
Décalage horaire : + 7 h ou 8 h avec la France
Religions : Bouddhisme tibétain, Chamanisme
Politique : République
Ce désert occupe toute la partie sud de la Mongolie et forme une frontière naturelle avec la Chine. Cette immensité de 1.3 millions de kilomètres² est majoritairement occupée par de vastes étendues de pierres truffées de sites faisant le bonheur des archéologues et amis des dinosaures. Des fouilles dans la région des falaises rouges de Bayanzag mirent à jour des œufs de dinosaures fossilisés. Le Gobi abrite un écosystème unique composé de mammifères herbivores (ibex, des ânes sauvages ou des gazelles à queue noire) qui raffolent des petits buissons qui contraignent l’avancée du sable. Ils attirent le très discret léopard des neiges et quelques ours, rares mais tous deux encore présents dans cette région. La portion de désert de sable du Parc National de Gurvan Saihan n’occupe que 900 km². Cela suffit toutefois aux « dunes chantantes » ou Khongoryn Els pour s’étendre à perte de vue !
Non loin de là, la vallée de Yoliin Am ou “la vallée des gypaètes barbus” semble coincée au milieu des montagnes. Elle forme un profond et impressionnant canyon, gelé en parti même l’été, ça ne l’empêche pas de revêtir, par endroits à la même période un tapis de fleurs colorées.
Cette vallée classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco est traversée par la rivière Orkon. Sa cascade de 24 mètres de haut attire les randonneurs présents dans cette région à 400 km au Sud-Ouest d’Oulan Bator. Elle fut parcours par de nombreux peuples depuis la Préhistoire : Turcs, Tatar, Huns, Ouighours mais resta dans l’Histoire grâce à Gengis Khan, père de la nation Mongole qui y fonda sa capitale Karakorum au XIIIème siècle. Cette ville prospéra et devint une étape incontournable de la Route de la Soie. Cette zone accueille encore les « nomades des steppes » qui y installent familles et troupeaux. Certaines familles proposent aussi le gîte et le couvert, une façon de mettre du « beurre dans le Korhogo » et de perpétuer la tradition nomade. Le Korhogo est le repas traditionnel à base de viande de mouton ou de chèvre cuite aux pierres chaudes dont vous vous délecterez ! N’hésitez pas à mettre la main à la pâte lors de la préparation du repas, convivialité garantis et une belle occasion d’en apprendre plus sur le mode de vie de ces résistants.
Changement de décor. La steppe s’efface au profit de la forêt boréale et les yourtes laissent peu à peu la place aux petites maisons de bois … La Sibérie n’est pas si loin et c’est la taïga qui dessine la province du Khovsgol. Cette région abrite le gigantesque lac du même nom réputé pour la pureté et la transparence de ces eaux. Cette « perle bleue » mesure 136 km de long mais n’est cependant pas le plus grand lac de Mongolie ; c’est le lac Uvs mais il est salé lui ! Le lac Khovsgol est donc le deuxième plus grand lac de Mongolie mais mérite tout de même bien son surnom de « petit frère du Baïkal » avec lequel il communique par un réseau de rivières. Et oui, le géant lac Russe se trouve à moins de 200 km !
La vallée de l’Orkon est dominée par la chaine des montagnes Khangaï qui culmine à un peu plus de 4000 m. En plus basse altitude, plateaux et monts se succèdent pour offrir aux voyageurs l’immensité à perte de vue. Les Monts Khangaï sont tantôt nus, tantôt couverts de conifères et c’est en empruntant un chemin à travers cette forêt que vous arriverez au monastère de Tovkhon. Niché au sommet de cette montagne sacrée (2312 m) depuis le XVIIème siècle, il fut construit par Zanabazar, fils d’une famille noble descendant direct de Gengis Khan. Il fut en 1653 le premier Jebtsundamba Khutuktu, équivalent mongol du Dalaï Lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain issu de l’école des « Bonnets Jaunes ». Depuis ce promontoire un panorama à 360° sur la chaîne de montagne du Khangai et le parc national s’étire sous vos yeux.
Le toit de la Mongolie s’étend à l’extrême-ouest du pays et marque sa frontière avec la Chine et la Russie voisines. L’Altaï comprend plusieurs « sous massifs ». Deux jours de piste sont nécessaires pour gagner l’un d’entre eux : le parc national de l’Altaï Tavan Bogd. Cette zone de haute montagne compte de nombreux glaciers et culmine au Mont Khuiten (4374 m) dont il est possible d’admirer les impressionnants séracs grâce à l’ascension non technique du Malchin Uul (4037 m). Le glacier de Potanine, avec ses 14 kilomètres de langue est le plus long et le plus connu de Mongolie. La chaine des Türgen est un véritable paradis pour les trekkeurs qui évoluent sans crainte des très hautes altitudes dans des paysages isolés et d’une beauté à couper le souffle. Un autre massif de l’Altaï attire les marcheurs amateurs d’espaces inviolés et d’ambiances glacières : le parc national de Tsambagarav. Ce parc est également le bon endroit pour rencontrer les aigliers Kazakhs qui perpétuent la chasse (et donc le dressage !) avec un compagnon aussi impressionnant que majestueux : l’aigle royal ! Attention, un trek dans l’Altaï est l’objet d’un voyage en soi… difficile de voir le reste de la Mongolie à part les villes d’Olgii et Oulan Bator.